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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 08:07



EN EXCLU, AVANT-PREM' ET TOUT CA :

PALMARES OFFICIEL CANNES 2009



PALME D'OR DU RECYCLAGE INUTILE


Francis Veber, pour «L’Emmerdeur»


PALME D'ARGENT DU TARISSEMENT D'INSPIRATION

Agnès Jaoui, pour «Parlez-moi de la pluie»



PALME DE BRONZE DU FILM D'HORREUR


Francis Huster, pour «Un Homme et son chien»


PALME D'ETAIN DE LA CHUTE LIBRE

Gad Elmaleh, pour «Coco»


PALME DE NICKEL DU SEX' A PILES ALCALINES


Arielle Dombasle, dans «La Possibilité d’une île»


OSCAR-TEFIGUE DU COMPOSTAGE HUMAIN

Catherine Deneuve, dans «Cyprien»


PALME DE FER BLANC DE L'INTERPRETATION INUTILE

Cali, dans «Magique»

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 13:49



JOURNEES PORTES OUVERTES EN ISRAËL :

LA PESTE BLANCHE DEBARQUE A JERUSALEM !


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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 16:39

MALGRE TOUTES LES PRECAUTIONS SANITAIRES

LE VIRUS AL1 A DEBARQUE A PARIS !



[Avigdor LIEBERMANN]


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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 15:36







UNE NATION DE LUNATIQUES (7)

"Parmi tous les peuples civilisés, je considère l'Américain comme le plus fatigué"

      J'ai mentionné tout à l'heure la "galerie de brigands" que constituent nos Vice-Présidents. Leurs épouses sont pires encore. A part Jacqueline Kennedy, la seule femme de Président renommée pour son charme et sa beauté... On s'interroge sérieusement pour savoir comment ces gens ont pu faire l'amour. On se demande si, leur langue ayant fourchée, ils ont jamais pu prononcer ces paroles grossières désignant les organes sexuels. Pouvez-vous imaginer un petit dialogue de ce style survenant entre le Président de notre pays et son épouse légitime ?




      LUI : Bonjour, Jenny, en forme ce matin ? Tu ne veux pas tirer un coup en vitesse avant que j'aille signer la paperasse ? J'ai le feu au cul.
   
      ELLE : S'il te plaît, ne parle pas ainsi. - C'est sale. Tu me fais rougir.

      LUI : - Qu'est-ce qui ne va pas cette fois ? - mes blasphèmes, ta migraine, tes hémorroïdes ? Baiser un bon coup te remettra sur pieds.

      ELLE : Ton vocabulaire est abominable. J'aime bien avoir des relations, de temps à autre, mais de façon polie et discrète. Après tout, tu es le Président des Etats-Unis.

       LUI : Fais pas chier avec tes conneries... Couche-toi et écarte les jambes. Je vais te baiser ferme, que ça te chante ou non.

      Pareil entretien est-il concevable ? Si oui, pourquoi ? Parce qu'il est le Président et, elle, la Première Dame ? Cela les rend-il inhumains ? Si la Tsarine de Russie, la Sainte Russie, était capable de baiser tous les hommes à la ronde et finir ses jours avec un étalon, pourquoi sommes-nous incapables de concevoir notre Président et sa femme en train de faire comme le reste de l'humanité ? Toutefois, en regardant la tronche de ces épouses de Président, vous arrêtez de vous poser des questions. C'est écrit en gros caractères sur leurs gueules. Pour elles, baiser est passé de mode. On se demande comment elles ont fait pour avoir des gosses. (Elles auraient tout aussi bien couver des canards ou des belettes.)


       Nos livres d'histoire glissent sur les détails aussi intimes. Même la démence est un sujet plein de tendresse. J'ai mis longtemps à découvrir la triste condition de Lincoln. (...)

        Il y a des milliers de façon d'empêcher la vérité de faire son chemin. Ainsi qu'on "paye son dû", comme on dit, pour devenir une star de cinéma, de même l'écrivain hardi et téméraire paie-t-il le sien, d'une façon ou d'une autre. J'ai payé en ayant faim, en étant censuré, attendant jusqu'à l'âge de soixante ans d'avoir les moyens d'ouvrir un compte en banque. Le fait que j'aurais été torturé et fusillé sous Hitler n'adoucit pas pour autant la pilule. D'une certaine façon, la censure sévit toujours ici. Les hommes au pouvoir savent comment se protéger. L'homme qui a fait ce qu'il a voulu ainsi que je l'ai dit plus haut, c'est Nixon. Et, pour être honnête, je ne vois pas comment empêcher un autre Nixon de prendre le pouvoir demain. Nous ne nous sommes pas améliorés ; la politique est le jeu louche qu'elle a toujours été. (...) Un millier de Billy Graham ne changeront rien avec leurs chevelures. Parmi les occultistes circule la croyance qui si un changement dans le bon sens se produisait, ce serait en Amérique. Rien ne me ferait autant plaisir si ça se réalisait. Aussi amères et désagréables mes paroles puissent-elles paraître, je ne hais pas l'Amérique et les Américains. Si je considère notre histoire comme un fiasco complet, je pourrais en dire autant de la plupart des pays civilisés. Comme je l'ai dit quelque part, je ne peux penser à aucun individu d'un grand pays pouvant déclarer ainsi que les Pygmées : "Nous sommes contents tels que nous sommes. Nous ne voyons pas pourquoi nous devrions changer !" En fait, cette pensée est impensable pour tout homme civilisé. Et parmi tous les peuples civilisés, je considère l'Américain comme le plus fatigué et le plus insatisfait, comme un idiot qui croit qu'il est capable de transformer le monde à l'image qu'il s'en fait. Pendant qu'il transforme le monde pour l'améliorer, comme il le croit stupidement, il l'empoisonne, il le détruit. Walt Whitman observa ce phénomène il y a plus de cent ans. Il se référait à nous en tant que nation de lunatiques. Il se pourrait bien que Walt Whitman soit le plus grand Américain qui ait jamais existé !



      Voici les mots exacts de Walt Whitman, tels qu'il les écrivit il y a près de cent ans : "Continuez, mes Chers Américains, fouettez vos chevaux jusqu'au bout - La surexcitation ! L'argent ! La politique ! - Ouvrez toutes les vannes et libérez-la - dansez, que le reste tournoie - bientôt vous l'atteindrez cette vitesse folle et vous ne pourrez plus ralentir. Au moins munissez-vous sans tarder, Vieux et Nouveaux Etats, de plusieurs milliers d'asiles d'aliénés. Vous êtes en bonne voie de créer une nation de purs lunatiques."





The end




HENRY MILLER
(1978) 


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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 11:00


       Pour ceux qui se posent encor la question du rôle et de la nature des syndicats depuis 1945, le Sous-Lieutenant leur conseille vivement d'écouter les paroles des leaders syndicaux officiels-médiatiques. Notamment l'épicier barbichu de la "CFDT", François Chérèque, qui a rejeté tout appel à une grève générale :

   

      "Ce n'est pas une manifestation de plus qui fera bouger le gouvernement. Si nous voulons être efficaces, nous devons changer de méthode".

 

      "Changer de méthode", affirme-t-il ! Pourtant, quelle autre "méthode" n'a jamais prôné le petit commerçant jaune et son obscure officine, si ce n'est la "négociation", la "politique contractuelle", le "dialogue social" et autres procédures empaquetées sous vide, qui ont cours tant que la classe salariée demeure à genou.   


     "Nous avons toujours dit que nous n'étions pas favorables à ces journées ou ces déclenchements de grève"

     insiste-t-il, le moucheron posé sur la fiente capitaliste constituant sa nourriture principale. Ê oui ! "Nous" avons toujours fait les plus grands efforts pour empêcher toute "action", toute lutte, toute grève des salariés contre les conditions qui sont leur lot quotidien. C'est que le
misérable philistin n'a pas peur de s'en vanter ! En toute respectabilité, en toute impunité (pour l'instant historique). Le fat claironne qu'il est un collabo, o tempora o mores !

      "Les salariés savent très bien que ce n'est pas une grève qui réglera leurs problèmes".

      Il insiste, il ré-affirme et appuie intempestivement sur le même sempiternel refrain : surtout
pas d'auto-défense de classe, pas d'unification des luttes sociales, aucune action réelle, rien, le vide néantesque... Et à la place ?      

      "J'invite à des journées qui posent le problème au niveau national pour avoir des réponses nationales, puis travailler concrètement dans chaque entreprise quand les problèmes se posent".

      Relisez mot à mot : "des journées qui posent le problème au niveau national pour avoir des réponses nationales"...

        merde pour l'internationalisation des luttes ! Monsieur l'épicier n'oublie pas qu'il est aussi un petit chauvin, imbu de mesquinerie mercantiliste.

      ..."travailler concrètement dans chaque entreprise quand les problèmes se posent".

        Comme si les "problèmes" ne se posaient pas "concrètement" au quotidien ! Comme s'ils pouvaient se résoudre "dans chaque entreprise"!! Comme si l'unification de la résistance à ces "problèmes" à l'échelon national et internationaliste constituait une faiblesse, et non la seule issue à l'esclavagisme salarié !!!

      On jugera du degré de conscientisation des masses salariées en mouvement à l'instant foudroyant où des Chérèque, des Thibaut ou des Mailly n'auront plus la possibilité de venir déverser leur discours démoralisateur sans risquer de se faire mettre en pièces par ceux qu'ils sont censés représenter et ne font que trahir.

 

 


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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 10:31







UNE NATION DE LUNATIQUES (6)

"Chez nous, il y a des freaks qui cacheraient jusqu'au sexe des animaux."

    (...) Tout ce qui jaillit - bon ou mauvais - est aussitôt tué dans l'oeuf. Ce qui nous choque aujourd'hui, demain sera monnaie courante. (...)

      Les plus grandes forces de l'ordre, les plus grands gangsters, les plus grands arsenaux de canons, le plus élevé taux de meurtres, la plus grande corruption, la plus gigantesque armée de putains, les prisons les plus modernes (et les pires !), les asiles les plus malsains, etc. Premier en tout, le meilleur, le plus grand, le plus gros, le plus plus. Chez nous, les superlatifs ont perdu leur valeur.

        
Avec la Mafia et les adolescents qui tuent pour se défouler, nous avons des Jesus Freaks d'un style ou d'un autre, les Mormons, les Adventistes du 7e jour et Dieu sait quoi. Un fantastique potage au cari ! Notre Secrétaire d'Etat sautille d'un pays à l'autre comme un pigeon pour amener la paix au monde tandis que ses associés du Congrès vendent des armes à tout venant... Nous courons le danger d'être étranglé non par les monstres gigantesques, la Russie et la Chine, mais par de petits pays qui ont ce dont nous avons besoin...

          (...) De même qu'avec Benjamin Franklin qui nous représenta à la Cour de Paris, nous glissons sur les choses en disant que c'était un homme à femmes ou quelque euphémisme de cet acabit. Pour une raison ou une autre, distingués hommes d'état, ambassadeurs et leur clique, n'ont pas le droit de baiser sinon avec leurs épouses légitimes. (Ce qui m'incite à croire que l'une des raisons pour lesquelles nous avons traité si durement les Mormons, c'est qu'ils avaient plusieurs épouses. Nous étions jaloux d'un commerce sexuel aussi libre.)




        Je n'aurais jamais rien su des amours de Thomas Jefferson (avec ses esclaves) si je n'avais vu des photos de sa progéniture, dans un magazine, chez un de mes amis noirs. Chose curieuse, mon ami préférait Jefferson à Lincoln.



        Lorsque j'ai parlé des montagnes, des rivières et des canyons, il y a quelque temps, j'ai oublié de mentionner des lieux aussi excitants que Harlem, Chinatown (New-York) et les abattoirs de Chicago. Ou les visites que j'ai faites à quelques prisons et pénitentiers célèbres dont notre terre est nantie. Je ne devrais pas omettre non plus les grands dancings comme le Savoy à Harlem et le Roseland à Broadway. Ni les grands orchestres, les grands musiciens qui ont rendu ces endroits célèbres.



      De la même façon qu'on attribue à Gustav Malher, le grand compositeur, d'avoir poussé ses élèves à lire Dovstoïeski plutôt qu'à se débattre avec les harmonies et les contrepoints, je dirais que (s'il était possible de faire machine arrière) le meilleur complément à l'éducation supérieure est une connaissance approfondie des dancings et du burlesque. Aussi tolérants que nous puissions en avoir l'air, le puritanisme nous a profondément marqué. Chez nous, il y a des freaks qui cacheraient jusqu'au sexe des animaux. Qui sait ce qui leur adviendrait si on les obligeait (à la ferme) à regarder un taureau en train de mater une vache en chaleur.
 

(1978)

[à suivre]
 

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 11:29





4 avril 2009, STRASBOURG
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 10:45




LA QUICHE TOURNANTE

      Depuis peu, une dénommée "Naïbed" a décidé de "s'occuper" de votre serviteur, celui-ci s'étant permis de lui replacer sous les narines ses digressions délirantes sur un thème unique : la nuisibilité des Arabes. Naturellement, elle a poubelle-de-table ouverte chez les 2 tenanciers du Musée aux Horreurs, dont le Sous-Lieutenant vous a précédemment étalé la substantifique moëlle.









      Ensemble, faisons connaissance avec l'inconnaissable, voulez-vous ? La quiche se présente elle-même comme :


"Une femme, ingénieur-sans-E informaticien et actuaire, une usenaute, une (éternelle) célibataire, mais néanmoins (très) attachée à ses amants, etc..."


 

 


     D'entrée de jeu c'est proprement haletant, vous en conviendrez.


"Bref, une femme qui aime l'amour, qui aime rire, chanter, s'amuser, profiter de la vie, etc... Mais aussi, d'un autre côté, une VERITABLE FEMINISTE, une féministe qui peut se montrer très dure et très opiniâtre, lorsqu'elle a décidé de lutter, seule s'il le faut, contre l'hypocrisie, la bêtise et la lâcheté généralisée des lopettes responsable du crépuscule actuel de l'Occident."

 

 


 

 

     TeRRRRible constat immanent. On n'ose imaginer la vie des voisins. Mais quelles sont-elles donc, ces "lopettes" dont nous parle la quiche d'un autre monde ?


"Lopettes qui ont trahis les traditions de lutte de cette magnifique civilisation judéo-chrétienne et laïque occidentale, qui, au terme de bien des combats et des vicissitudes, nous avait donné la liberté de l'individu et la démocratie."


        Finalement,  il valait mieux ne pas demander d'explications ! 

        Essayons autre chose : ô Sainte quiche, quel est donc ton Graal ?


"Des combats qu'il faut continuer à mener contre l'intégrisme - qu'il soit religieux ou séculaire, comme dans le cas du laïcardisme et du socialisme - et contre tous les totalitarismes que furent le communisme, le nazisme, le fascisme. Et que sont aujourd'hui l'Islam et de son laquais servile, le gramscisme".

 


 

 

 

     Faîtes-en vous-même l'expérience : lisez, relisez à l'envers, à l'endroit ou en italique cette posologie purgative, il n'en restera qu'une énigme à la "da Vinci code", scribouillée en sabir ésotérico-psychologique dont il faut bien se garder de dénouer l'alambiqué écheveau (sauf si on a du temps à perdre et qu'on aime ça). D'autant que cette surproduction de vacuité relève non pas de la politique mais de la psycho-thérapie de poche (à usage individuel). Sans parler du pauvre Antonio, convoqué dans son repos éternel par la harpie.

          Qu'est-ce qui la hante, la bizarre bestiole ? Ecoutez-là grogner :


"le terrorisme islamique : ce dernier possède, en plus, des caractéristiques propres, des causes systémiques infiniment plus préoccupantes, et qui demandent autre chose, un traitement bien plus vigoureux que le simple «traitement de surface» qu'on lui applique actuellement (et qui suffit probablement pour les terroristes-en-herbe gauchistes tiersmondistes et nihilistes)."


          Ê ! Des gesticulations, des cris d'orfraie et des grimaces, tout  ça pour qu'elle finisse par extirper manuellement de son trou noir le sempiternel marronnier des petits-bourgeois (-ses) frustrés (-es), la montée de l'Islam, la "guerre des civilisations", les menaces contre l'Ocident judéo-démo-crétin et ra-gna-gna !

          Un des griefs les plus lourds brandi contre les "terroristes islamistes présumés" ("Naïbed" dans le texte), est qu'il s'agit d'anti-américanistes primitifs. Dieu sait que la quiche en souffre notablement quand elle "pense" que


"des boys sont venus se battre, voire mourir chez nous pour sauver notre liberté en même temps que celle de l'Amérique, et envers qui j'ai une reconnaissance infinie et éternelle !"

         

 

 

 

       Qu'attend-elle pour émigrer ? Mystère insondable. Elle reconnaît jouir de l"'éternité" pour gratifier les "boys" (ah ! les boys...) Le dossier pèse pourtant des tonnes :


"l'histoire de France « officielle » est, sinon un immense mensonge, du moins une accumulation d'artefacts par dessus les faits. Faits qui expliquent bien l'anti-américanisme primaire, sur fond de jalousie mimétique de l'ancienne puissance européenne, devenue un nain agité (comme son président actuel) sur l'échiquier international. Ainsi que le gauchisme profondément enraciné en France. Et, depuis De Gaulle, le rôle trouble du Quai d'Orsay et des médias dans l'arabophilie qui a progressé parallèlement à l'antisémitisme et la haine d'Israël."

 

      Vous vous demandiez quand est-ce qu'elle allait le faire jaillir de sa culotte blindée, l'épouvantail anti-sémitique ! Le Sous-Lieutenant espère que l'acariâtre ne vous a pas fait attendre trop longtemps. Il est vrai que sans l'indispensable condiment synthétisé par les spin doctor du sionisme, le pack aurait été incomplet. Une dernière saillie de la jument verte (de rage), pour la route :


"Nombre d'incroyants – surtout parmi ceux qui font de leur incroyance une sorte de religion inversée, l'athégrisme (ceux que j'appelle des « nains-croyants ») ont tendance à confondre laïcité avec laïcardisme, et athéisme avec athégrisme. Or, paradoxalement, ce sont bien chez ces athées sectaires, qui passent eur temps à casser du sucre sur le catholicisme, que l'islam recrute l'essentiel de ses compagnons de route."


       L'islam recrute chez les athées ! Toc-toc badaboum... Quelle trouvaille ! 

 


 

(certes, le Saigneur est miséricordieux. Mais pas pour tout le monde.)

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 16:55








UNE NATION DE LUNATIQUES (5)

"Nous avons nos propres Cosaques, notre Gestapo à nous et nos tyrans."

     Un homme doit être légèrement gaga pour vouloir devenir Président des Etats-Unis. (...) Même s'il en a le désir, il ne peut remettre le navire à flot. Il n'est qu'un pion dans les mains d'intérêts divers, cupides et assoiffés de sang. (...) Malgré tous ses malheurs et ses misères, notre peuple a subi un profond lavage de cerveau, si bien qu'il accepte et supporte tout ce qu'on lui propose. Et s'il se met à chuchoter, à protester, à formuler ses plaintes, la police l'obligera rapidement à rentrer dans les rangs. C'est presque aussi terrible qu'avec les Tsars. Nous avons nos propres Cosaques, notre Gestapo à nous et nos tyrans.

      Avoir pardonné à Nixon a causé un certain scandale, sans plus. Une faible minorité pense qu'on aurait dû l'envoyer à la chambre à gaz ou, en tout cas, au pénitencier. C'est certainement quelqu'un d'unique, pas seulement à cause de son ego, son opiniâtreté, son hypocrisie, mais pour tout ce qu'il a réussi. En bref, le meurtre. (...)

       Ce qui précède risque de faire croire que je n'ai jamais rien aimé dans ce damné pays. Mais, entre autres conneries, j'ai aussi mes héros, mes idoles. Ils forment un groupe plutôt bigarré. En voici quelques-uns : ...Aguinaldo, le rebelle Philippin qui a lutté contre l'Amérique jusqu'à sa mort..., W.E. Burghardt Du Bois qui m'a profondément influencé et qui a terminé finalement au Ghana après un séjour au pénitencier, Emma Goldman, l'anarchiste, qui m'a ouvert au monde de la culture, Elyzabeth Gurlez Flynn du I.W.W. [Industrials Workers of the World], Sacco et Vanzetti, Malcolm X, Jack Johnson, Jack Dempsey, Charlie Chaplin, Martin Luther King, Louis (Satchmo) Armstrong, ...le Général Robert E. Lee, Laurel & Hardy. J'aime aussi les Montagnes Rocheuses, les Grandes Smokies, les Blue Ridge Mountains, le Grand Canyon en Arizona, l'Etat d'Arkansas, les indiens Hopi, Joe Louis, Thomas Jefferson, ... New-York, Pocahontas, les bateaux ferry, les voitures de pompiers tirées par les chevaux, l'Opéra Métropolitain, le cinéma muet et la plupart des stars de Vaudeville. J'adore Elsie Janis, Harpo Marx, Greta Garbo et des milliers d'autres.

 





      

       Les gens et les choses n'ont pas toujours été aussi puants. Il y eut des hommes et des femmes qui n'étaient ni bigots ni racistes. Il y eut des personnalités officielles ici et là - Eugène Debs, Wendell Holmes - qui croyaient effectivement à la libre parole et à la justice par-dessus tout. Mais leurs noms ne courraient pas les rues. Ce n'était pas "la terre du libre et du brave" à laquelle les vigoureux émigrants avaient rêvé. (Même aujourd'hui le Ku Klux Klan est prospère ainsi que le nazisme. Impensable, mais vrai.) Non, ce n'était pas une société saine... (...) Elle avait des possibilités limitées. Elle ne fut jamais sous l'emprise de la ferveur révolutionnaire. (Le plus près qu'on se soit rapproché de la révolution, ce fut au temps des I.W.W.).


      On a ridiculisé et abusé de chaque nouvelle fournée d'immigrants. Nos politiciens ont toujours soutenu le mauvais bord - les dictateurs fascistes. Les juntes militaires. Notre politique étrangère a toujours été une catastrophe. Aux yeux de l'homme de la rue, il n'y a jamais eu de grande différence entre un Socialiste ou un Anarchiste.

       Nous n'aurions jamais l'audace de recommander à nos maîtres d'école les travaux du Prince Kropotkine. Une figure sainte comme celle de Eugène V. Debs est pratiquement inconnue des jeunes gens d'aujourd'hui. Nos jeunes gens sont complètement désintéressés de politique et on les comprend. Leurs héros sont des joueurs de football et de basket, ... des gangsters et d'autres du même genre. (Pas Al Capone - il était trop humain à leur goût. La variété sang glacé leur plaît davantage.)



(1978)

[à suivre]



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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 18:32



"PILOU PILOU !"




[Samedi 18 avril, Marseille]
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