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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 07:53

COMMEMORATION DU 8 MAI 1945

     Le 8 mai 1945 fut l'occasion, pour l'Etat français, de prendre sa revanche sur le sort ingrat que lui avait réservé l'histoire des guerres. Non seulement l'Allemagne nazie capitula, effaçant de l'ardoise la terrible pile qu'elle avait foutue à l'armée française - balayée en un mois de 1940 - mais la France allait emporter en ce jour de victoire, une bataille mémorable dans ce qu'on appelait alors "l'Algérie française".

     En ce 8 mai 45, pendant qu'à Paris les staliniens, les gaullistes et les états-uniens fêtent la victoire sur l'Allemagne, à Sétif et Guelma en Algérie, villes du Constantinois, ont lieu des manifestations qui demandent l'indépendance.
     Il faut préciser que durant la 1ère partie de la guerre, l'Algérie française avait été gouvernée par Vichy. La reprise en main de la colonie par les gaullistes se fit sans écarter du pouvoir colonial les fonctionnaires zélés du Maréchal Pétain. En gros, ceux-ci ne faisaient pas la différence entre un "raton" et un "youpin".

     A Paris, on chante la Marseillaise, on fleurit les chars, on embrasse les Gi's venus apporter la libération, le chewing-gum, le ouackêneouolle et les capitaux.
     Pendant ce temps à Sétif et à Guelma, une manifestation rassemble des milliers d’Algériens, dont certains se sont battus contre l'Allemagne nazie (on n'en parle pas de ceux-là, dans "Indigènes"). Ils désirent simplement, tous ces "français musulmans", célébrer leurs morts et revendiquer au passage l’indépendance, puisque la France a retrouvé la sienne.
     Mais en face, il y a les colons, les milices pieds-noirs soutenues par l'armée française ; la manifestation tourne mal et se solde par une sanglante tragédie, à laquelle participe l’armée, notamment "notre" Légion Etrangère, celle qui sent bon le sable chaud. L'aviation française, inexistante contre l'armée allemande en 1940, bombarde les populations. A Paris on danse le swing. Dans le Constantinois, la répression mettra 6 semaines à s'épuiser.
    
     Pour le bilan, le Sous-Lieutenant vous donne une méthode simple et efficace (comme pour les "manifs") : prendre le chiffre le plus bas et celui le plus haut, additionner et diviser par 2. En ce qui concerne les massacres de Sétif et Guelma : chiffre le plus haut 40 000 morts ; le plus bas 10 000. 40 000 + 10 000 = 50 000, divisé par 2. Il y aura eu au moins 25000 Algériens, Algériennes, hommes femmes - enceintes ou pas - enfants, nourrissons personnes âgées éradiqués par la réponse française à leurs doléances.

     Dans les écoles de la Raie publique, on ne trouve que depuis très peu de temps quelque trace de cette tuerie officieuse. Le Sous-Lieutenant en a entendu parler pour la 1ère fois dans des textes de la Gauche Communiste d'Italie (la vraie, pas les ectoplasmes staliniens qui l'ont remplacée par la suite). 

     Et il y a aussi la cerise rouge (cerise de mai) sur le gâteau sanglant. Il se trouve qu'en 1945, De Gaulle a mis des ministres "communistes" (càd) staliniens au gouvernement de "libération". Et que le ministère de la Défense comprend notamment un "Ministère de l'Air", l'aviation, l'Armée de l'Air quoi. Le "Ministre de l'Air" est un certain Charles TILLON. Parlons-en un peu de celui-là, afin de réhabiliter sa crapulerie en ce jour de commémoration.
     Charles TILLON est une de ces figures "héroïques" de la guerre dont le PCF se prévaut pour s'auto-proclamer "Parti de la Résistance" et "Parti des fusillés".
     C'est donc ce "héros" du PCF et de la Résistance (mort en 1993) qui présida aux bombardements des populations civiles de Sétif et Guelma. Rendons hommage à ce haut fait trop souvent occulté et dont le PCF a curieusement oublié la mention dans ses panégyriques.

         

 

("Charles et les Ferrailleurs" - de la Révolution)

    

     Aux va-t'en et fauteurs-de-guerre d'hier, d'aujourd'hui et de demain, aux emmédaillés du poitrails comme des VRP en breloques, le Sous-Lieutenant Karpov indique qu'ils peuvent s'enfiler par la pointe la hampe de leurs drapeaux tricolores là où le prolétariat révolutionnaire pense.

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 22:46

Pier Paolo PASOLINI (1922 - 1975)

le corps de Pasolini fut retrouvé sur un terrain vague des faubourgs de Rome. On l'avait battu à mort et laissé là, dans ces quartiers prolétariens qu'il avait célébré en poèmes, livres et films

 

PASOLINI se prétendait "marxiste chrétien" et, comme il était, en tant qu'artiste, passionné absolu et radical, il se fit des ennemis aussi bien du côté de l'Eglise, du Parti Communiste Italien que de l'extrême-droite

 

le martyre de sa fin reste à ce jour un mystère ; la thèse officielle, celle de l'enquête policière, accrédite un "crime passionnel" : PASOLINI aurait été tué par son petit ami éconduit

 

la  seule chose avérée, c'est qu'il y eut au moins 2 assassins, probablement plus

 

la disparition de Pasolini, en tout cas, a dû faire sabler le champagne à nombre d'ecclésiastiques, de fascistes et de soi-disant "communistes"   

 

à sa mémoire, le Sous-Lieutenant Karpov vous prie maintenant de lire avec lui à voix haute le rapport d'expertise :

 

     "Pasolini était couché sur le ventre, en jeans et maillot de corps, un bras écarté et l'autre sous la poitrine, les cheveux, pétris de sang, lui retombaient sur le front. Les joues habituellement creuses, étaient tendues par une enflure grotesque. Le visage, déformé, était noirci par les hématomes et les blessures. Les mains et les bras étaient meurtris et rouges de sang. Les doigts de la main gauche étaient coupés et fracturés. La mâchoire gauche brisée. L'oreille droite à moitié coupée, la gauche complètement arraché. Des blessures sur les épaules, la poitrine : avec les marques de pneus de sa voiture... Entre le cou et la nuque, une horrible lacération. Aux testicules, une ecchymose large et profonde. Dix côtes brisées, ainsi que le sternum, le foie lacéré en deux points, le coeur lacéré..."

 

in memoriam

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 10:57

CONGRATULATIONS !

   Hy, you know me, I'm Georges Walker Bush, the friend of Jesus and the enemy of Bin Laden.

I would like to congratulate my very new best friend Nicolas.

How lucky you are, all Frenchies (fucking little bastards of piece of shit of Frenchies), how lucky you are to have my new best friend Nicolas as new President. He takes all my qualities : he believes in Jesus, love America and capitalism.

So, my present for France and my very best friend Nicolas will be a new alliance between our great Nation and your ridiculous small fucking piece of shit country of bastards. Hurrah for President Nicolas ! Hurrah for America ! Hurrah for God ! Hurrah for fucking french Nation ! And Hurrah for the "camembert" !

     Five more years ! Five more years ! Five more years !

           

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 23:41

FELICITATIONS !

LA MACHINE A PERDRE

 

Le Sous-Lieutenant Karpov adresse ses félicitations à tous les militants du PS qui ont choisi avec bonheur la machine à perdre l'élection présidentielle.

Ils ont en effet réussi : elle a perdu. Cet échec, elle le doit avant tout à ses qualités propres : pas de programme, pas de ligne politique claire, et le charisme d'un rhododendron (ou peut-être un peu moins). La preuve :

                                         (lui, il l'aurait peut-être emporté)

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 20:38

 

LE GRAND MATCH

                         PASOLINI                                                                                                             ONFRAY

(né en 1922)                                                                         (disparu en 2007 ;

                                                                                            auto-dissous dans la campagne 

                                                                                                                       présidentielle)

L'ARBITRE

 

                                                                                          

Piotr Marat KARPOV

                                (Sous-Lieutenant de l'A.R.M. - Armée Rouge Mondiale)

 

 

VENEZ NOMBREUX !

 

 

Et c'est parti. Dans le coin gauche, artiste, poète, écrivain, acteur, cinéaste :

 

Pier Paolo PASOLIIIIINI !

 

Dans le coin droit, prof de philo, scribouillard et "penseur" de gauche :

 

Onfray

 

L'arbitre Karpov laisse à celui-là le soin d'engager les hostilités. Le thème du match est :

 

 

l'hédonisme

 

 

L'ARBITRE : - Boxe !

 

 

ONFRAY : -  Ca ne pouvait mieux tomber. Je défends le "principe hédoniste", selon lequel le corps humain a droit à tout ce qui permet le maintien de sa santé, voire le développement ou le recouvrement de celle-ci.

 

 

L'ARBITRE : - Break ! "...le corps humain a droit...", ça ne veut rien dire. Un point de pénalité ! Boxe !

 

 

PASOLINI : - Aucun centralisme fasciste n'est parvenu à faire ce qu'a fait la société démocratique tournée vers l'hédonisme de consommation. On peut affirmer que la "tolérance" de l'idéologie hédoniste de consommation entretenue par la classe dominante est la pire des répressions de toute l'histoire humaine. Grâce à la révolution médiatique, le modèle érigé par la nouvelle économie - "homo consommator - s'est imposé à toute la société, sous la forme d'un hédonisme néo-laïque aveugle et totalitaire.

     Hédonisme de masse, phénomène culturel "unificateur" qui a pourtant ses travers qui ne conviennent guère à l'Eglise : il n'y a en effet rien de religieux dans le modèle du jeune homme ou femme imposé par les médias. Ce sont des "types" sociétaux qui ne donnent de valeur à la vie qu'à travers les biens de consommation.

 

 

L'ARBITRE : - Bien, Pier Paolo. Et toi qu'est-ce t'as à dire ?

 

ONFRAY : - Je voudrais parler par la bouche de Nietzsche. Et défendre un dionysisme politique agissant selon l'impératif catégorique voulant la transvaluation, la rév...

 

L'ARBITRE : - Break ! Jargon, charabia : un point de pénalité ! Boxe !

 

ONFRAY : - Mais enfin ? L'objectif du dionysisme politique, c'est la réalisation de l'individu hédoniste, réconcilié avec lui-même et qui n'est pas tenu, contraint et forcé, condamné et damné, à perdre sa vie pour seulement la gagner, en ass...

 

L'ARBITRE : - Break ! "...perdre sa vie pour la gagner...", c'est pas de toi, ça.

 

PASOLINI : - L'idéologie hédoniste, d'où vient-elle ? De 1968, l'agitation étudiante, les luttes sociales. Les masses découvraient une nouveauté historique objective : la consommation. De cette nouveauté, surgit la notion de bien-être et l'idéologie hédoniste diffusée par la classe dominante. Celle-ci commenca d'institutionnaliser la consommation, parce que cela soutenait la croissance économique.

 

L'ARBITRE : - C'est, en effet, tout-à-fait convaincant, Pier Paolo. L'autre, il va nous sortir quoi, encore ?

 

ONFRAY : - D'un côté Nietzsche et la possibilité d'une politique dionysiaque, de l'autre Kant et les certitudes d'une administration apollinienne.

 

L'ARBITRE : - Y r'met ça ! Break ! Un point de péno ! Boxe !

 

PASOLINI : - L'administration n'a rien d'"apollinien". Le pouvoir administratif et politique a, au contraire, éduqué la population à l'"hédonisme". Depuis 68, les gens ne sont plus du tout disposés à abandonner la quantité variable de "confort" et de "bien-être" (même misérable) qu'ils ont en quelque sorte gagnée.

     Le nouveau fascisme démocratique promet "confort et bien-être". Je trouve ces 2 termes contradictoires.

 

L'ARBITRE : - Ah ? Ca mérite réflexion. Et il en pense quoi, "Nietzsche" ?

 

ONFRAY : - Je continue à affirmer haut et fort que...

 

L'ARBITRE : - Hého ! Un ton plus bas !

 

ONFRAY : - pardon..., ...que loger les sans-abri, donner du travail aux damnés, rendre plus viable la condition des exploités, humaniser l'existence sous toutes ses formes, sont autant d'obligations politiques de gauche qui procèdent de principes éthiques hédonistes.

 

L'ARBITRE : - Ouais..., alors pour résumer ta pensée, tout ce qui est cool sympa pour les pauvres, c'est "hédoniste" et c'est "de gauche". T'es sûr que tu te fous pas du monde, là?

 

ONFRAY : - Pas du tout. J'associe la droite à la promotion, en politique, de l'idéal ascétique et de ce qu'il suppose de souffrances et d'expiations nécessaires pour le bon fonctionnement de l'ordre social. En revanche, j'associe l'hédonisme à la gauche.

 

L'ARBITRE : - Pier Paolo, vas-y, toi, passque l'arbitre, y l'épuise...

 

PASOLINI : - En réalité, c'est la classe dominante qui très tôt - à l'école - dresse les enfants à consommer, car la société de consommation a besoin de la famille et les enfants en sont le coeur.

 

L'ARBITRE : Merci Pier Paolo.  Mais l'arbitre suppose que le cureton de gauche n'est pas d'accord.

 

ONFRAY : - Mai 68 a rendu possible, par les fractures qu'il a ouvertes, ce que j'appelle l'individu souverain et le règne de l'hédonisme, en n'oubliant pas la leçon de Nietzsche pour qui tout plaisir veut éternité.

 

PASOLINI : - Mon respectable interlocuteur s'enferme lui-même dans une contradiction : un individu quel qu'il soit, "souverain" ou pas, n'est pas le consommateur que souhaite le producteur de marchandises ; il peut être un consommateur irrégulier, imprévisible, libre de ses choix, un consommateur "souverain" (pour reprendre la terminologie de mon aimable contradicteur) et donc capable de refuser cet hédonisme qui est la seule religion.

     En se faisant "individu souverain hédoniste", mon contradicteur se replace délibérément dans le système qu'il prétend rejeter.

 

L'ARBITRE : - Toc toc badaboum ! T'as pas senti comme un choc derrière la nuque, l'"hédoniste" ?

 

ONFRAY : - Pas du tout, je vais très bien ! Dans l'idéal hédoniste, le registre agit par capillarité, irriguant l'ensemble et trace dans la totalité d'un groupe les brillances et les scintillements propres aux relations jubilatoires.

 

L'ARBITRE : - Break ! 2 points de pénalité ! T'as quêq' chose à ajouter ?

 

ONFRAY : - Là où le corps politique exige l'abdication de la souveraineté individuelle, le libertin cél...

 

L'ARBITRE : - "libertin", comme toi ? T'as pas à proprement parler un profil propice au "libertinage" mais bon...

 

ONFRAY : - ...le libertin célèbre une politique du corps ; là où triomphent sous tous leurs modes les variations sur le thème du contrat social, il oppose un contrat hédoniste, révocable à partir du seul désir de l'un des 2.

 

L'ARBITRE : - Quelle bonne idée ! Ca va faire des "contrats" entre 2 gugusses dans ton genre, d'une durée variant entre 10 et 30 secondes. Il n'y a pas à dire : t'as des dons d'organisateur.

 

PASOLINI : - L'idéologie défendue par mon respectable contradicteur est typique des classes moyennes. Ces classes ont effectivement muté à partir de 1968 : leurs valeurs positives sont celles de l'idéologie hédoniste de la consommation et de la tolérance moderne de type américain qui en découle. C'est la classe dominante - soit la Bourgeoisie - qui, contrairement à la vision "ascétique" qu'en a mon contradicteur, a développé la production de superflu...

 

L'ARBITRE : - Ce que Marx nommait le secteur II b) de la production des marchandises?

PASOLINI : - Tout-à-fait. Ainsi, le pouvoir a-t-il répandu la frénésie de consommation, de la mode et de l'information (et avant tout, de manière imposante, de la télévision) et a créé ces valeurs, qui rejettent cyniquement les valeurs dîtes "traditionnelles".

 

L'ARBITRE : - Remarquable intervention, Pier Paolo. L'arbitre ignore quel petit air le pipeau hédoniste va bien pouvoir jouer maintenant.

 

ONFRAY : - Mais je n'ai pas dit mon dernier mot ! Il existe de nouvelles possibilités d'existence fournissant des modèles, et ce grace au contrat hédoniste qui...

 

L'ARBITRE : - Encor avec ce machin ! Mais y'a que dans ta petite têt' que ça marche (et encore)...

 

ONFRAY : - ...qui donne des inter-subjectivités véritablement et radicalement hédonistes : cynisme et dandysme, libertinage et ciment libertaire, chaque fois ces forces contribuent à désamorcer les logiques de pouvoir en promouvant une microsociété élective hédoniste.

 

L'ARBITRE : - "Une microsociété élective hédoniste", c'est c'la, ouiii...

 

ONFRAY : - Laissez-moi parler ! La volonté hédoniste en politique suppose le désir exacerbé d'un désengagement de soi du registre agonique.

 

L'ARBITRE : - Break ! 3 points de pénalité !! Tu vas faire fuir les bloggueurs avec ta macédoine ! Boxe !

 

PASOLINI : - Mon bienveillant contradicteur glorifie le visage vide du nouveau Pouvoir, en lui attribuant des "vertus" de tolérance, de bien-être individuel. Tout cela relève de l'idéologie hédoniste, une idéologie qui se suffit pleinement à elle-même. Mais qui a aussi des traits féroces et essentiellement répressifs : car sa tolérance est fausse et, en réalité, jamais aucun homme n'a dû être aussi normal et conformiste que le consommateur. Ce qui nous éloigne - pardonnez-moi, cher contradicteur - de la rébellion affichée et théorisée comme "hédoniste".

     L'hédonisme cache une décision de tout préordonner avec une cruauté que l'histoire n'a jamais connue. Ce nouveau Pouvoir est le résultat d'une "mutation" de la classe dominante - mutation entamée en 1968 - et est donc en réalité une forme de fascisme "total". Ce fascisme a tout nivelé, notamment au niveau culturel, et il a notamment imposé l'hédonisme et la "joie de vivre", la recherche obligatoire du "bonheur".

 

L'ARBITRE : - Intervention claire, limpide de Pier Paolo. Mais comment l'autre petite têt' pourrait continuer malgré cela son délire mysticisant ? De toute manière, le combat se termine :

GONG !

 

Et voici la décision : à l'unanimité du jury (composé de : Sous-Lieutenant Karpov), par 116 points contre 0, est déclaré vainqueur...

 

Pier Paolo PASOLIIIIINI !

 

Pier Paolo, après votre éclatante victoire avez-vous une déclaration à faire ?

 

PASOLINI : - Je voudrais dire à mon contradicteur que je n'ai absolument aucun grief contre lui.

     Ma "vision" de la réalité est radicale quand la sienne ne l'est pas. Attention, là encore, pas de critique ou de jugement personnel de ma part.

     Je vois un nivellement de toute la jeunesse qui fait que, d'après son corps, son comportement et son idéologie inconsciente et réelle (l'hédonisme de la consommation), un jeune "de droite" ne peut plus être distingué d'un jeune "de gauche".

     Certes les hommes ont toujours été conformistes (tous égaux l'un à l'autre), et il y a toujours eu des élites, représentées par exemple aujourd'hui par mon aimable contradicteur. Mais il n'y a pas si longtemps, les hommes étaient égaux et conformistes dans leurs classes sociales respectives.

     Aujourd'hui, en revanche, les hommes sont conformistes et tous égaux l'un à l'autre selon un code interclassiste (étudiant = ouvrier, ouvrier du Nord = ouvrier du Sud, etc.) et tout cela dans une volonté anxieuse de s'uniformiser.

     Je m'arrête ici, ne voulant pas monopoliser la parole.

 

L'ARBITRE : - Pier Paolo, merci. Vous personnalisez avec humilité ce qu'on appelle un être humain.

     Pas comme l'autre bouffi d'orgueil.

         

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 15:33

BLOG EN REFECTION IDEOLOGIQUE

BIENTÔT SUR KARPOV.OVER-BLOG.NET

SOUS-LIEUTENANT PIOTR MARAT KARPOV

CAHIERS DES CHARGES : PAS DE CENSURE

PUBLICATION DE CERTAINS ENVOIS EN 1ère PAGE SUR DECISION DU COMITE DE REDACTION COMPOSE DE  : Sous-Lieutenant Karpov

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