23 août 2008
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15:59
(CHRONIQUE ESTIVALE)
On refait le match... Comment l'armée française a-t-elle pu perdre 10 hommes sur le terrain afghan, voilà la question brûlante qui domine les "débriefings" militaires. Dans cette question transparaît le vieil esprit colonial : comment avons-nous pu nous faire mettre en charpie par ces barbares moyen-âgeux ?
Les tacticiens revoient par le menu et en détails tout l'ordre des opérations qui ont mené au désastre, pour essayer de détecter la faille, le détail qui a foiré dans cet agencement tactique parfait.
Quelles étaient les forces en présence ? D'un côté un groupe d'intervention militaire français, appuyé par la logistique de l'OTAN (satellites-espions, aviation, etc.) soit essentiellement les Etats-Unis. De l'autre, des combattants hiératiques, Mudjahiddins et autres Djihaddistes, habitués à manger des cailloux et à boire du sable, appartenant à un peuple guerrier (comme les Vietnamiens), que même les Anglais n'ont pas vaincu militairement au XIXème siècle et que la lourde et brutale armée soviétique n'a pu éradiquer en 14 années d'occupation impitoyable. Mais cela, les spin doctors de l'armée française ne sont pas payés pour le comprendre.
Dans un élan de charité chrétienne, le Sous-Lieutenant Karpov souffle la réponse à "notre" armée :
les Afghans sont chez eux, vous êtes aussi chez eux, vous êtes des intrus, des occupants ; eux y sont habitués et depuis enfant, grandissent avec un fusil à côté du biberon. Ils n'ont pas peur de la mort, surtout de la vôtre.
Suite à l'accrochage qu'ont subi les vert-de-gris tricolores, l'OTAN a bombardé des villages, faisant semblant de se tromper et tuant une centaine de civils Afghans, essentiellement des femmes et des enfants (plus de 200 depuis le début de l'année selon les sources officielles). Normal, comme dirait Kouchner : ces femmes afghanes enfantent de futurs terroristes. Cet acte militaire sera classé "dommage collatéral". Naturellement l'OTAN "a ouvert une enquête" qui ne donnera rien, dans une démonstration du plus parfait cynisme civilisé.
Les tacticiens revoient par le menu et en détails tout l'ordre des opérations qui ont mené au désastre, pour essayer de détecter la faille, le détail qui a foiré dans cet agencement tactique parfait.
Quelles étaient les forces en présence ? D'un côté un groupe d'intervention militaire français, appuyé par la logistique de l'OTAN (satellites-espions, aviation, etc.) soit essentiellement les Etats-Unis. De l'autre, des combattants hiératiques, Mudjahiddins et autres Djihaddistes, habitués à manger des cailloux et à boire du sable, appartenant à un peuple guerrier (comme les Vietnamiens), que même les Anglais n'ont pas vaincu militairement au XIXème siècle et que la lourde et brutale armée soviétique n'a pu éradiquer en 14 années d'occupation impitoyable. Mais cela, les spin doctors de l'armée française ne sont pas payés pour le comprendre.
Dans un élan de charité chrétienne, le Sous-Lieutenant Karpov souffle la réponse à "notre" armée :
les Afghans sont chez eux, vous êtes aussi chez eux, vous êtes des intrus, des occupants ; eux y sont habitués et depuis enfant, grandissent avec un fusil à côté du biberon. Ils n'ont pas peur de la mort, surtout de la vôtre.
Suite à l'accrochage qu'ont subi les vert-de-gris tricolores, l'OTAN a bombardé des villages, faisant semblant de se tromper et tuant une centaine de civils Afghans, essentiellement des femmes et des enfants (plus de 200 depuis le début de l'année selon les sources officielles). Normal, comme dirait Kouchner : ces femmes afghanes enfantent de futurs terroristes. Cet acte militaire sera classé "dommage collatéral". Naturellement l'OTAN "a ouvert une enquête" qui ne donnera rien, dans une démonstration du plus parfait cynisme civilisé.
Published by Sous-lieutenant Piotr Marat KARPOV
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Sous le soleil du profit
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