"Les superpuissances ont violé la légitimité internationale, le droit international et les Nations unies, et ont exécuté leurs décisions en dehors de ce cadre et donc il est normal que les faibles aient recours au terrorisme".
Cette déclaration du Colonel Muammar al-Kadhafi, chef d'Etat de la Lybie, a fait pousser des couinements courroucés dans l'habituel cortège de pleureuses professionnelles constitué par toute une foultitude d'hypocrites, opportunistes, "philosophes" de gauche, de droite et du milieu, toujours prompts à monter sur leurs pattes arrière et aboyer, serviles caniches de garde de l'Etat.
Le terrorisme est l'arme du faible, n'en déplaise à messieurs Hollande, BHL, Bayrou, etcetera...
Terroristes les Palestiniens luttant contre l'occupation israëlienne
Terroristes les Irlandais luttant contre l'armée britannique
Terroristes les Algériens affrontant l'armée coloniale française
Terroristes les Vietnamiens tuant des soldats états-uniens dans Saïgon
Terroristes les Français organisant des attentats contre l'armée allemande
Terroristes les Brigate Rosse affrontant l'Etat italien corrompu jusqu'à la moëlle
Terroriste la Röte Arme Fraktion contre la Social-Démocratie allemande héritière du nazisme
Les Etats sont bien placés pour parler de terrrorisme, eux qui concentrent tous les moyens de coercition, de répression, toutes les armes, tous les commandos, toutes les escouades, toutes les armées et toutes les polices, tous les scientifiques cogitant brillamment à perfectionner les moyens de destruction hyper-massifs. Ce terrorisme-là est bien plus ravageur que n'importe quel autre, mais il est légal.
La plupart des Etats se sont constitués entre autres par la guerre et par la terreur. La plupart disposent d'armées occultes d'espions et de "contre-espions" ; la plupart utilisent en sous-traitance les services de groupes terroristes manipulés et instrumentalisés.
Alors, les cris d'orfraie qui fusent ça et là de la droite et de la gauche à l'occasion de la venue de Kadhafi en France, ces phrases redondantes et convenues sur "l'horreur", les "victimes innocentes" et la "défense de la démocratie" ne sauraient couvrir le bruit des bombes, des missiles et de toute l'artillerie lourde déployée par l'impérialisme pour servir ses intérêts, au besoin par la terreur, "officielle" celle-là, c'est-à-dire sanctifiée par les lois, l'ONU et tutti quanti, qui convient très bien aux pleureuses extraverties venant s'agenouiller mouchoir à la main devant les médias.